Après une réunion de deux jours à Accra, Ghana, les chefs d’état-major de la Cédéao ont avancé vers une possible intervention militaire au Niger pour rétablir l'ordre constitutionnel, suite au coup d’État contre le président Mohamed Bazoum.

Le commissaire aux affaires politiques de la Cédéao, Abdel-Fatau Musah, a annoncé que la date d'intervention a été fixée et que des accords ont été conclus concernant les équipements et ressources.

Cependant, avant que cette intervention ne soit définitive, elle doit être approuvée par la conférence des chefs d’État de la Cédéao. Bien que l'option militaire soit envisagée, toutes les alternatives restent possibles, y compris le dialogue. Musah a insisté sur le fait que l'objectif principal est de rétablir l'ordre constitutionnel, tout en évitant des discussions prolongées.

Certains détails de l'intervention demeurent confidentiels. Les pays contributeurs, tels que le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et la Guinée-Bissau, pourraient fournir environ 5000 soldats.

Des troupes se dirigent déjà vers des positions stratégiques, notamment les frontières du Bénin et du Nigeria avec le Niger.

Chaque pays finance les premiers 90 jours d'intervention, après quoi la Cédéao prendra en charge les coûts supplémentaires.